Après avoir remporté un appel d’offres il y a 2 ans, l’équipe de l’agence Sinny & Ooko (Recyclerie, Comptoir Général, etc.) a investi le Pavillon des Canaux, ancien domicile de l’éclusier. Réouvert depuis mi-mars après de gros travaux, la maisonnette affiche une déco chaleureuse et acidulée, à l’esprit vintage.
Le rez-de-ch
aussée est volontiers squatté par une armada d’ordinateurs portables. A l’étage, la déco se veut plus audacieuse, au fil des pièces, toutes différentes, du salon rouge à la chambre d’enfant, on trinque au jus de bissap. Dans la mini salle de bains donnant sur la canal, deux fashionistas picorent dans la baignoire d’un air détaché.
Côté accueil, rien à redire. A l’heure du brunch, le service est souriant malgré l’affluence et, derrière le comptoir, Marie explique patiemment le rôle du buzzeur qu’elle remet à chaque convive. A 12h30, le cheesecake est rayé définitivement de la carte, et remplacé par une mousse au chocolat qui se révèlera aérienne. Bien présentée, l’assiette salée, composée d’oeufs brouillés, de saumon, de pommes de terre au thym, de fromage et de salade, se marie agréablement avec le rooibos (thé rouge). Pour les gourmands, scones et cookies appétissants (non inclus dans la formule), po
ur les curieux, pléthore d’événements venant rythmé un agenda dynamique (cours de cuisine, yoga, ateliers réseaux sociaux, etc.) créé sur mesure par la team de My Little Studio.
Le Pavillon des Canaux
39 quai de Loire, Paris 19
Tél. 01 73 71 82 90
Ouv. lundi-samedi 10h-0h ; dimanche 10h-22h
Brunch : samedi & dimanche (24 euros)

e, qui met les sens en éveil, est accompagné de chips de bananes plantin, confectionnées par la maman d’Edith. Mais gare à la sauce épicée ! Elle vous laissera un souvenir impérissable.
Au 222, on est abonné au journal de la CGT, et certains principes ont des allures proverbiales : « Vote le plus rouge possible, cela rosira toujours ». Rue des Rigoles raconte les petits plaisirs d’un petit parigot sans tête de veau : les spectacles de Guignol aux Buttes-Chaumont, les séance de cinéma au Cocorico ou au Miami, quand le quartier comptait encore 35 salles de cinéma ! Les petits boulots à la foire du Trône, qui se tenait alors entre les colonnes de la place de la Nation – les tours en Rotor évoquent d’ailleurs une très belle scène des 400 Coups. Sans oublier les plans drague au rayon disques du Prisunic Pelleport.
es expulsions ont déjà commencé. Ce havre artistique est plus que menacé par un projet immobilier – la construction de 18 logements sociaux et une crèche de 50 place – qui devrait démarrer en juillet prochain. Au total, c’est un bon tiers de la rue qui devrait changer d’occupants. Le 31 mars, la mairie souhaite murer les ateliers de la rue avant de tout raser. Un grand rassemblement populaire sera organisé en ce mardi endeuillé.
A l’heure anglaise
de sortie et on se frotte les mains : la météo est de toutes les discussions, les “ça caille” semblant servir d’introduction.
ans. Sachets de madeleine en format XXL, barres chocolatées en offre éco… c’est le repère des produits en DLC. Près du marché couvert, un guitariste aux faux airs de crooner pousse la chansonnette à l’intention des promeneurs assis en terrasse – chacun se reflétant dans les Ray Ban de son voisin.