Classée monument historique, la piscine du quartier latin est un petit bijou imaginé par l’architecte Lucien Pollet, à qui l’on doit la chicissime Molitor. Sa grande verrière et ses petites cabines individuelles ont d’ailleurs servi de cadre à plusieurs scènes du Bleu de Kieslowski, où l’on voit Juliette Binoche enchaîner les longueurs dans une belle lumière tamisée. Un peu de poésie que l’on retrouve en soirée, lorsque des notes de musique classique envahissent le bassin.
Appareils de musculation, cours de zumba, check. Sessions d’aqua-gym, limite ringard. La piscine Pontoise se transforme désormais en salle de cinéma ! Après Gravity en début d’année, c’était au tour de La Vie Aquatique (Wes Anderson) d’être projetée hier soir pour le plus grand p
laisir de 200 participants qui avaient, pour l’occasion, enfilé leurs plus beaux maillots. On est venu entre amis mais surtout en amoureux, revival des émois des années collège. Un grand écran domine le bassin où s’éparpillent des centaines de gros fauteuils-flottant. C’est un peu la foire d’empoigne et les retardataires s’accommodent de frites dans une ambiance potache. C’est l’heure de prendre la température, un bon 33° pour l’occasion. Pendant le film, deux plongeurs sillonnent les tréfonds du bassin et quelques frileux regagnent leur cabine dans l’obscurité. Malgré une VOSTFR longue à la détente, pari réussi pour cet aquaciné organisé conjointement par « Paris fait son cinéma ».
Piscine Pontoise
19 rue de Pontoise, Paris 5
equipement.paris.fr/piscine-pontoise

nfiseur argenté expert en communication. S’il existait encore aujourd’hui, le château cohabiterait avec le Novotel de Bagnolet ! Entre le château et le pavillon s’étendait un immense parc de de 56 hectares. Considéré comme l’un des plus beaux de la région parisienne, il était agrémenté de trois folies, dont il ne subsiste que celle-ci.
aussée est volontiers squatté par une armada d’ordinateurs portables. A l’étage, la déco se veut plus audacieuse, au fil des pièces, toutes différentes, du salon rouge à la chambre d’enfant, on trinque au jus de bissap. Dans la mini salle de bains donnant sur la canal, deux fashionistas picorent dans la baignoire d’un air détaché.
ur les curieux, pléthore d’événements venant rythmé un agenda dynamique (cours de cuisine, yoga, ateliers réseaux sociaux, etc.) créé sur mesure par la team de My Little Studio.
e, qui met les sens en éveil, est accompagné de chips de bananes plantin, confectionnées par la maman d’Edith. Mais gare à la sauce épicée ! Elle vous laissera un souvenir impérissable.
Au 222, on est abonné au journal de la CGT, et certains principes ont des allures proverbiales : « Vote le plus rouge possible, cela rosira toujours ». Rue des Rigoles raconte les petits plaisirs d’un petit parigot sans tête de veau : les spectacles de Guignol aux Buttes-Chaumont, les séance de cinéma au Cocorico ou au Miami, quand le quartier comptait encore 35 salles de cinéma ! Les petits boulots à la foire du Trône, qui se tenait alors entre les colonnes de la place de la Nation – les tours en Rotor évoquent d’ailleurs une très belle scène des 400 Coups. Sans oublier les plans drague au rayon disques du Prisunic Pelleport.
es expulsions ont déjà commencé. Ce havre artistique est plus que menacé par un projet immobilier – la construction de 18 logements sociaux et une crèche de 50 place – qui devrait démarrer en juillet prochain. Au total, c’est un bon tiers de la rue qui devrait changer d’occupants. Le 31 mars, la mairie souhaite murer les ateliers de la rue avant de tout raser. Un grand rassemblement populaire sera organisé en ce mardi endeuillé.
A l’heure anglaise
de sortie et on se frotte les mains : la météo est de toutes les discussions, les “ça caille” semblant servir d’introduction.
ans. Sachets de madeleine en format XXL, barres chocolatées en offre éco… c’est le repère des produits en DLC. Près du marché couvert, un guitariste aux faux airs de crooner pousse la chansonnette à l’intention des promeneurs assis en terrasse – chacun se reflétant dans les Ray Ban de son voisin.